mardi 7 juin 2016

Le secteur informel et la petite bourgeoisie

Investir en Haiti

Généralement en Haiti plus besoin de considérer le formel de l'informel.
Je vais partager avec vous une réflexion personnelle ; ce que vous allez lire dans les lignes qui suivent n’engage personne, sinon une analyse de l’étude sur des expériences de faite, des activités routinière de l’informel et du formel dont notre société est loin d'être à sa plus juste valeur de mener des débats approfondis et de comprendre cette évolution, et des différences entre ces deux.
Pour la majorité d'entre nous Haïtien, le secteur formel se réserve a une catégorie bien déterminée ou les (mulâtres) hommes de couleur de Pétion-Ville s'évolue; ce qui est totalement FAUX. Le secteur informel quant à lui est à la merci des pauvres, il souffre de tout ; manque de confiance, peur de collaborer, pas de crédit etc. Ils sont en majorité victime de ce manque de support. Pas de système de crédit pour les Startup (les jeunes entrepreneurs) expérimentant des idées originales et innovatrices.

Problème de mentalité

Secteur formel, petite bourgeoisie ; secteur informel, pauvres ou manque de support (moyen)

En Haiti, ils sont nombreux qui dans ses conversations de chaque jour fait allusion à des noms venant des grandes familles Haïtiennes et se vantent même par des inconnus qu'ils peuvent en un claquement de doigt soit monté une entreprise ou à la possibilité de réunir toutes les conditions possible pour mobiliser des forces de travail. Ils ont les moyens et tous les contacts qu'ils font.
Le secteur informel dans notre mentalité se fait pour les marchands ambulants. Les pauvres qui n'ont pas les moyens et le support pour trouver des fonds.
Comment formaliser l'informel?
Quel politique de crédit pour les jeunes entrepreneurs?
Quelle différence y a-t-il entre formel et informel ?

Valery M. Desmornes
Entrepreneur

samedi 4 juin 2016

Modèle de lettre pour l'enregistrement de votre nom commercial au MCI

Modèle de lettre pour l'enregistrement...
Dans la démarche de l'enregistrement de votre nom commercial au Ministère du Commerce et de l'Industrie, à la DAJ (Direction des Affaires Juridiques) fortement conseillé de vous faire accompagner par votre cabinet d'avocat ou de votre avocat/ juriste et après vérification dans les registres d'une existence préalable de votre nom commercial, vous devez écrire une correspondance au Ministre dont cc[1] à la DAJ.
Au moment de soumission de la lettre à la DAJ pour le Ministre, quatre timbres devront payés et rapportés, et un frais devra verser au moment même de l’expédition de la correspondance.

  • Ci-dessous vous trouverez un modèle de lettre pour toute demande de l’enregistrement de votre nom commercial.

Valery M. DESMORNES
Adresse
Ville, Pays
Numéro de téléphone

À

Monsieur (nom du Ministre)
Ministre du commerce et de l’Industrie/ MCI
SONAPI, Route de l’Aéroport


En ses Bureaux,
Monsieur le ministre, par ces lignes je tiens à vous informer qu’une première démarche a été entreprise à la Direction des Affaires Juridiques afin de vérifier le nom commercial d’une entreprise individuelle représentée par son propriétaire Valéry M. DESMORNES demeuré et domicilié à Adresse identifié par son NIF : xxx-xxx-xxx-x pour l’enregistrement de son nom commercial Le Loader dont son secteur d’activités est Firme de construction.
Etant qu’aucune autre entreprise n’a été déjà inscrit sur le nom commercial de « Le Loader » et comme les procédures l’exigent je vous adresse cette correspondance afin de procéder à l’enregistrement de ce nom commercial et pour les suites nécessaires.
Recevez Monsieur le Ministre mes salutations anticipées.


Valery M. DESMORNES


[1] Copie conforme


vendredi 3 juin 2016

Procédure pour l'enregistrement de votre nom commercial (Haiti)

In extenso je vous informe sur le processus de l'enregistrement de votre nom commercial (document du MCI). Une demarche que je vous conseil de suivre avec votre avocat.
A plus pour d'autres conseils dans le cadre de suivi (enregistrement de nom commercial) et de legalisation de votre entreprise au Ministere du Commerce et de l'Industrie (Haiti).
ENREGISTREMENT D’UN NOM COMMERCIAL
PROCEDURES
Pour enregistrer un Nom Commercial, l’intéressé doit :
  • Consulter à la Direction des Affaires Juridiques du Ministère du
Commerce et de l’Industrie le registre à ce destinés où le site :

………………………… pour vérifier que le nom choisi n’est pas déjà

enregistré ;
  • Adresser une requête au Ministère du Commerce et de l’Industrie
affranchie d’un timbre mobile de 5 gourdes à la DGI, et contenant les

informations suivantes :
  • Le(s) nom(s), prénom(s) et domicile du (es) propriétaire (s);
  • Le numéro de la Carte d’Identité fiscale (NIF);
  • L’adresse du ou des requérants;
  • Le nom commercial à enregistrer
  • La branche d’activité desservie
  • TEL:................................, courriel ……………………………
  • La requête sera déposée dans sa version originale accompagnée de
deux autres copies


IL Y A DEUX POSSIBILITÉS:

1- L’intéressé peut solliciter une correspondance pour effectuer directement le

paiement de la taxe d’enregistrement de 152 gourdes à la Direction Générale

des Impôts (DGI) ;

Ensuite revenir avec le récépissé de la DGI et un (1) jeu de timbres mobile de 11

Gourdes et d’un sceau sec de 25 gourdes disponible au Service de

l’Approvisionnement du Ministère.

2- Ou bien, en cas d’urgence, déposer avec la requête un chèque de Direction au

montant de cent cinquante deux (152) gourdes à l’ordre de la Direction

Générale des Impôts (DGI), un sceau sec de 25 gourdes et un jeu de timbres de

11 gourdes.


N.B : FRAIS DE TRAITEMENT DE DOSSIER 250 GDES CASH À PAYER

AU SERVICE D’APPROVISIONNEMENT DU MINISTERE.

Un certificat le cas échéant est délivré à l’intéressé attestant son droit exclusif d’utilisation du

nom commercial pour l’activité sollicitée pour une durée de dix ans renouvelable.

L'entreprenariat, un défi ou un rêve à concrétiser en Haiti

L'entreprenariat, un défi...

Mise en contexte

  • Pour plus d’un il n’est pas un mystère qu’investir en Haiti n’est pas un rêve à court ou même à moyen terme. Pour certains il n’est qu’un rêve et pour d’autres c’est un défi qu’un bon acrobate[1] devrait bien s’entrainer afin de ne pas laisser ou abandonner à son premier essai.

Investir et Entreprendre

Investir n’est pas entreprendre; de ce fait l’entreprenariat comme étant dans l’œil de ses heures de mise en œuvre dont le 3e étape suivant Philip Kotler des 4 étapes de la démarche marketing il faut avant tout savoir rechercher et informer sur les bonnes informations (internes et externes) et sur les stratégies et plan d’information (intervention sur le mix marketing de l’entreprise) avant la phase de mise en œuvre. Pour investir, il faut mobiliser les fonds; et pour entreprendre il faut savoir dans quel secteur d’activité vous jugez être convaincant ou mieux placer par rapport à vos compétiteurs.

Quel défi pour un entrepreneur ?

Un chef d’entreprise dont son principal boulot est de créer des activités pour des jeunes cadres, de nouveaux diplômés ou encore des salaries d’horizons divers, à son titre d’entrepreneur, jamais vous n’imaginez les déboires et les nuits blanches en contact avec son cabinet d’avocat, des comptables agréés ou autres conseilles dont ils font l’objet. Un défi dont il fait son cheval de bataille, pour gloire. Un entrepreneur se voit toujours comme quelqu’un qui doit être très flexible, pas besoin d’exécuter toujours les conseils mais il faut les analyser, cohérent dans ces actes il agit pour le bien être de l’entreprise et de sa communauté. Dans le sommet ou dans la phase de déclin de l’entreprise, l’entrepreneur voit toujours son succès (réussite)/ échec de l’entreprise comme un raisin sur son gâteau de fruit renversé, estime de donner de meilleur résultat ; même si on gagne c’est peu et si on perd il faut voir le chemin du déficit. Dans les deux cas, on devrait revoir les stratégies.

Rêve ou réalité (Dream come True !)

Toute idée d’entreprise passe par une envie qui se transforme.
L'idée qui va aboutir à la création d'entreprise peut avoir de nombreuses origines. Elle peut être le fruit d’une expérience professionnelle, naitre d’un savoir-faire, d’une formation ou tout simplement, être le résultat d’une série de circonstances engendrées par un désir profond ou une intuition.
L’idée peut être soit un nouveau concept, soit l’accomplissement d’un ancien concept qu’on développe avec un accord juridique.
La réalisation de cette idée est ensuite liée à la motivation et à la détermination de vouloir investir et parvenir à surpasser les difficultés qui se présenteront dans le parcourt de la création du projet.
Pour qu’une idée se transforme en un projet bien réel, il faut vérifier qu’elle est en accord avec tous les moyens nécessaires à la mise en œuvre du projet, il faut également bien étudier ses points forts et ses points faibles et faire en sorte, notamment lorsque c'est une idée nouvelle qu'elle corresponde à un véritable besoin de la cible.

Un ouf… pour l’entreprenariat Haïtien

Tout entrepreneur Haïtien voit toujours à court terme (estimation, budget, stratégies marketing etc.); ce qui représente une menace pour votre projet d’entreprise ce qui n’est pas le cas pour la classe bourgeoise. Majoritairement évolué dans le secteur informel, il n’enregistre pas leur nom commercial au MCI (voir l’article: Procédure pour créer une entreprise en Haiti), CIP, aucun contact avec un cabinet comptable voir même de suivi avec la DGI (Direction Générale des Impôts).
En guise de conclusion, on laisse notre article ouvert face aux entrepreneurs frères pour toutes suggestions jugées utiles.
[1] Personne très agile, capable d'exécuter des exercices physiques difficiles ou périlleux.